Je remarque que j'ai été vraiment brouillon et que j'ai raconté notre voyage en Thaïlande dans le désordre.
(Re-)commençons donc par le commencement.

Après une escale d'une demi journée à Londres que je relaterais dans un prochain article (brouillon vous avez dit?), nous atterrissons enfin à Bangkok.

Je suis absolument folle de joie. Je suis en Asie, ... en Asie, vous vous rendez compte, EN ASIE!!

J'avais déjà voyagé plus jeune hors de l'Europe: en Egypte et dans les Antilles -en Guadeloupe-, mais cette fois-ci j'ai eu l'impression de goûter pour la toute première fois, au véritable dépaysement. L'Asie c'est tellement à part de tout ce que j'ai pu voir jusqu'à présent...! C'est une sensation inexplicable... 

Je m'extasie devant les taxis multicolores, la façon de conduire, très nerveuse (et c'est un euphémisme) des Thaïlandais, des temples bouddhistes à tout les coins de rue, des tuk-tuk omniprésents, des deux roues sur lesquels s'entassent des familles entières, et de cette langue aiguë et incompréhensible qui me fait penser aux dessins animés japonais.  

Le jour décline tandis que nous roulons en taxi jusqu'au cœur de la ville. Le soleil joue à cache-cache avec les buildings, et le véhicule s'enveloppe d'une douce lumière dorée. C'est magique!
Je me retourne vers Bastien et mes yeux se brouillent de larmes. Ça y est, on l'a fait! On y est! ... Depuis le temps qu'on rêvait de ce voyage! 

Quelqu'un peut m’expliquer le logo de gauche? Interdiction aux chèvres? oO - No comment pour l'avant-dernier ;)

Le taxi nous dépose. Nous négocions un tuk tuk afin de nous rendre à Chinatown.
Les débuts dans ce tout nouvel environnement sont difficiles. J'ai du mal à m'adapter à la monnaie locale qui est complètement différente de l'euro. Les nombres à rallonge me perdent un peu (10 euros par exemple, équivaut à 433 Baht). En croyant donner 300 Baht, j'en donne 3000! Heureusement, en apercevant le regard ahuri du conducteur, je me rends compte de mon erreur, et récupère ma monnaie. Oups! 

Lorsque nous arrivons à Chinatown le ciel est teinté d'un magnifique bleu indigo. Les gigantesques enseignes lumineuses clignotent, les klaxons des tuk tuks résonnent sans cesse dans les rues, et les Thaïlandais se pressent autour des vendeurs ambulants pour acheter des brochettes de poulet qui sentent divinement bon, ou des fruits exotiques.

Je ne sais plus où donner de la tête. Je me nourris de chacune de ces nouvelles images et essaye d'en graver le maximum dans ma mémoire.

Le temps file à une vitesse incroyable et il est déjà l'heure de nous rendre à la gare. Notre train couchette, qui nous conduira au sud du pays cette nuit, part dans quelques minutes.

Comme je l'avais pressenti, le train est déjà plein, et ce, malgré ma réservation faite au préalable sur internet. Les aléas de l'Asie quoi! 
Il nous faut donc trouver rapidement un autre moyen pour nous rendre dans le sud du pays cette nuit. Une tâche bien compliquée lorsqu'il est déjà 21h.

De fil en aiguille nous entendons parler d'un bus "VIP" (qui n'a absolument rien de VIP qu'on se le dise...) qui effectue la traversée cette nuit. Lorsque nous arrivons à l'arrêt de bus, le chauffeur s'apprête déjà à partir. Nous négocions rapidement le prix du trajet, ... et c'est parti pour neuf heures de bus!

Je n'oublierais jamais le premier plat Thaï que j'ai dégusté lors d'un arrêt nocturne dans une petite échoppe en bordure de l'autoroute: ce fut le plat les plus épicé de toute ma vie. Mis à part ça il était véritablement délicieux alors je l'ai dévoré jusqu'à la dernière bouchée. Résultat des courses: la bouche littéralement en feu (une fourchetée de plus et je me transformais en dragon), plusieurs larmes versées (oui oui j'en ai pleuré de douleur!), et l'ingestion d'une traite de deux bananes qui ne m'ont que très légèrement soulagée.

Nos premiers (et derniers) achats de gâteaux et sucreries Thaïlandaises: Absolument infect! berk berk