Je vous le disais la dernière fois, Manarola vu d'en haut, c'est juste incroyable de beauté.

Les maisons multicolores accrochées aux rochers comme des coquillages, les vagues turquoises léchant les falaises, la cloche du village qui chante toute les heures, les terrasses de vignes à perte de vue... quel panorama magnifique!

Ce jour là, nous sommes montés deux fois sur les hauteurs du village:
Tôt le matin nous avions déjà eu envie de nous écarter de la foule et de nous promener le long du chemin qui relie Manarola à Corniglia. Après une grande et jolie boucle le long du littoral, nous sommes descendus jusqu'au petit port de pêche où nous avons dégusté de délicieuses glaces italiennes.

Bastien ayant cru apercevoir la gare de l'autre côté de la colline lors de notre premier passage, a cru bon de nous faire grimper à son sommet sous le brûlant soleil de midi.
Sur le flanc des collines la pente est très abrupte, et les escaliers asymétriques rendent la marche bien difficile. Les cuisses pleurent de douleur, la peau ruisselle et la soif se fait rapidement sentir. 
Et l'impression de ne jamais en voir le bout...

Evidemment, une fois au sommet le constat est rude: Aucune gare en vue, mais bel et bien une ligne de chemin de fer qui serpente entre les montagnes. 
Demi-tour!
Et la descente, croyez-moi, n'est pas moins compliquée. Sujets au vertige s'abstenir! (j'en ai encore les jambes qui tremblent rien que d'y penser).

En chemin, nous rencontrons une dame qui nous indique gentiment que la gare se trouve tout en bas dans le village, après un tunnel... devant lequel nous nous tenions avant d'entreprendre cette épuisante ascension. Ounch!

Peu importe, car cette promenade nous a offert une vue spectaculaire sur le village, la méditerranée, et le parc national des 5 Terre.

Quand je vous dis que la pente est raide!