1er week-end depuis notre retour de New-York. On reprend petit à petit le cours de notre vie malgré la fatigue. C'est la première fois que le décalage horaire nous chamboule autant. Cette fois ci j'ai vraiment du mal à reprendre un rythme de sommeil normal, et pourtant j'essaye de me coucher tôt! Bizarrement mon cerveau est resté à l'heure New-Yorkaise: à 4h du matin je pète la forme, mais bien évidemment les réveils sont de plus en plus difficiles. Pour compenser je fais une sieste en même temps que Matthew (ou devrais-je plutôt dire, je m'écroule comme une masse sur le canapé!), ce qui ne m'aide pas à m'endormir de bonne heure le soir!

Bref c'est encore sous l'emprise du jetlag que l'on s'est réveillés, tout en douceur, ce samedi matin. Matthew a décidé d'apporter sa boite à outil qu'il a reçu pour noël et de réparer son avion directement dans notre lit, ce qui nous a permis de profiter d'une agréable grâce matinée.

Je suis admirative de sa minutie quand il s'agit d'imiter le monde des adultes. Je remarque qu'il nous observe beaucoup et qu'il retient chaque petit détail, pour ensuite essayer de reproduire nos gestes à l'identique. C'est tellement adorable!

Sur les coups de 10h on s'est enfin levés pour préparer une mousse au chocolat aux amandes pour le déjeuner. 

Matthew est dans une période où il veut absolument tout faire comme nous, et surtout tout seul. Au début ça nous amusait beaucoup (surtout quand il était question des tâches ménagères! Ahem), mais c'est devenu assez difficile à gérer. Parfois il se met dans une colère noire juste parce qu'on a osé appuyer sur le bouton de l'ascenseur, ou qu'on a tenté de l'aider à réaliser une tâche compliquée (comme par exemple fermer la porte d'entrée, qui est bien trop lourde et haute pour lui).

Imaginez à quel point j'ai eu du mal à lui expliquer que non, il ne pouvait pas casser les oeufs cette fois ci, car séparer les blancs des jaunes demande de la précision. La négociation ne servant à rien dans ces cas là, surtout quand il s'agit de nourriture, j'ai trouvé la parade en lui donnant un morceau de chocolat qu'il a tranquillement dégusté, tout en observant avec attention mes gestes pendant que je réalisais la manoeuvre.