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Par Melodyslittleworld le 22 Février 2018 à 11:15
De retour chez Francis, après trois jours d'aventures et de péripéties incroyables au pied du Kilimandjaro, j'apprends que nous assisterons à un traditionnel mariage Maasaï.
En effet une jeune femme de la famille de Francis se marie, et je suis, moi aussi, conviée à la fête!
Je suis tout à fait consciente d'avoir eu une chance incroyable d'assister à ce genre d’événement que peu d'occidentaux ont pu admirer. C'était une journée vraiment magique et fascinante. J'avais l'impression d'être sur une autre planète.Malheureusement, dès le matin, à peine arrivés devant la case de la future mariée, mon appareil photo décide de ne plus fonctionner.
Je commence à paniquer intérieurement, tout en ne cessant de l'éteindre et le rallumer, d'enlever et remettre la batterie en place... Mais rien n'y fait. Il ne veut plus prendre de photos.Photographier des mariages, c'est à la fois mon métier et ma passion. Et avoir une panne de matériel ce jour là, LE jour où j'ai la chance de pouvoir photographier un mariage si différent de ceux que j'ai l'habitude de voir en France, c'est un peu le pire des cauchemars.
Devant ma mine déconfite, Francis me propose de me prêter son petit appareil photo compact. (il est tellement adorable celui-là^^)
La qualité n'est pas terrible et je sais pertinemment que les photos ne seront jamais aussi jolies qu'avec mon réflex d'amour, mais c'est toujours mieux que rien.
Je crois que si je n'avais pas pu ramener d'images de cette fabuleuse journée, je ne m'en serais jamais remise! Haha!La mariée à choisi une robe inspirée des mariages occidentaux, mais parée, comme le veut la tradition Maasaï, de milliers de perles colorées.
L'ambiance était folle. Tout le monde chantait et dansait en accompagnant la mariée qui avançait sur l'allée de tissus posés au sol, un peu comme sur un tapis rouge.
Et parlons un peu des tenues... Wouahhh! Mon dieu, quel festival de couleurs! Les femmes étaient magnifiquement parées de robes à motifs cousues de centaines de perles. Leurs somptueux bijoux colorés étincelaient au soleil.
Des ceintures, des bracelets, des colliers, des boucles d'oreilles et même des diadèmes, tous réalisés à la main. C'était tellement incroyable.Nous sommes ensuite allés à l'Eglise pour la cérémonie. Néanmoins, je n'ai pas pu prendre de photo car l'intérieur était trop sombre et le petit appareil photo de Francis ne supportait pas la pénombre.
A ce moment là, les femmes de la tribu ont réalisé une danse traditionnelle Maasaï .
Le principal mouvement est un balancement du cou véritablement particulier. (j'ai vraiment eu du mal à le reproduire haha).
Je regrette tellement de ne pas avoir pu filmer à ce moment là, car cela valait le coup d'oeil!
Les femmes remuaient leur cou, d'avant en arrière (un peu comme des pigeons haha) afin de faire bouger leur collier en rythme. La plupart d'entre-elles portaient également un plateau circulaire cousu de perles qui, grâce à ce mouvement de balancé, dansait autour de leur cou. C'était vraiment joli!Nous avons ensuite déjeuné au milieu de ce champ. Le soleil tapait très fort et nous n'avions pas d'ombre. Mais il n'y a pas que moi qui ait attrapé un coup de chaud. Malheureusement la viande aussi. Et le lendemain, victime d'une monumentale intoxication alimentaire, je regretterai amèrement d'avoir ingéré ces quelques morceaux de boeuf.
Il faut savoir aussi que le repas est préparé la veille au soir et que, comme il n'y a pas de frigo, la viande est stockée dans les marmites jusqu'au lendemain. Autant vous dire, qu'avec la chaleur torride du Kenya, il ne faut pas beaucoup de temps pour que la viande ne soit plus consommable. Mais l'estomac des Kényans est robuste et habitué à ce genre de pratiques. Sauf que pour moi ce n'était pas le cas. Ouille! ouille!
Nous avons ensuite assisté à une seconde cérémonie en extérieur. Beaucoup de proches de la mariée se sont relayés pour tenir des discours (en Maasaï) que je n'ai malheureusement pas pu comprendre. Nous avons chanté plusieurs fois, puis la mariée à coupé le gâteau. C'était un petit gâteau dans une boite. Si petit que seulement la mariée et quelques uns de ses proches ont pu y goûter.
C'était d'ailleurs étonnant de voir un gâteau à un mariage Maasaï, car je ne pense pas que la pâtisserie fasse partie de leur culture. Il me semble, à mon avis, que cette étape a été largement influencée par nos mariages occidentaux.De retour chez Francis, je tente une ultime solution pour faire marcher mon appareil. J'essaye tout simplement de changer de carte mémoire au cas où ce serait celle-ci qui aurait rendue l'âme... et vous savez quoi? Ça marche!
Quand on a la poisse.... ^^
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